Pour avoir un feu, il faut trois éléments. Du combustible (par exemple : du bois, de l’essence, du tissu… mais pas la pierre, ni le béton), il faut de l’air (plus exactement l’oxygène de l’air que nous respirons) et une source de chaleur (celle qu’apporte une allumette, ou une étincelle par exemple).
Sans l’un ou l’autre de ces éléments, il n’y a plus de feu. C’est d’ailleurs de cette façon qu’on lutte contre les feux : en retirant le combustible (on fait par exemple des tranchées dans les forêts pour enlever le bois combustible et « couper » la propagation du feu), ou en supprimant l’oxygène (avec un torchon humide sur une friteuse qui prend feu, ou en pulvérisant de la mousse pour chasser l’oxygène), ou encore en refroidissant la flamme ou la surface qui brûle avec de l’eau.
Quand la flamme chauffe un combustible disponible, ce dernier se transforme et produit du gaz : cette transformation s’appelle la pyrolyse. C’est ce gaz qui en se mélangeant avec l’oxygène, en présence de chaleur, va brûler et entretenir la flamme. Celle-ci émet alors une grande quantité d’énergie.
D’où vient cette énergie ? Elle est en fait stockée dans le combustible et provient essentiellement des liaisons chimiques entre les atomes, qui sont les « briques » qui constituent la matière. La combustion des gaz de pyrolyse libère une partie de cette énergie en cassant les liaisons entre les atomes et en produisant de nouvelles molécules (des molécules d’eau et du dioxyde de carbone en particulier).