Les abeilles sociales vivant au sein d’une même colonie ont des dards beaucoup plus puissants, car elles se sacrifient pour défendre leur reine. Si une ouvrière meurt, des milliers d’autres abeilles peuvent prendre sa place. En Europe, seules les abeilles mellifères vivent dans des abris (des troncs d’arbres creux, des cheminées ou des ruches). Les autres abeilles, dites sauvages, ne vivent pas en société (avec une reine et des ouvrières), elles ne vivent pas dans des abris, mais le plus souvent dans des terriers qu’elles creusent dans le sol.
Le dard permet de percer la peau d’un animal identifié comme étant une menace. Il est pointu et il se compose de deux parties qui glissent rapidement l’une sur l’autre permettant ainsi la progression dans les chairs. Le dard rétractile, situé à l’arrière de son abdomen, est barbelé.
Ceci lui permet de rester planté dans la peau des mammifères, mais pas des autres insectes. Lorsque le dard est retenu, l’abeille ne peut se libérer qu’en se séparant de tout son appareil venimeux. Ainsi éviscérée, elle mourra quelques heures après.
L’individu se sacrifie alors pour protéger la colonie. Elle ne peut donc piquer qu’une seule fois, contrairement aux frelons ou aux guêpes dont le dard est lisse. Le dard des reines pour sa part n’est pas barbelé. Elles peuvent donc en faire un usage plus fréquent, sans risquer une amputation mortelle.
Le comportement défensif d’une abeille dépend d’un certain nombre de facteurs : les conditions climatiques, la couleur, leur état physiologique, le mouvement, l’odeur, la période de l’année, la race d’abeille.