Fraternité Barbezieux/Kokologho

Compte-rendu de la réunion du15 décembre 2023

Ce vendredi 15 décembre 2023, il est 17h quand la réunion commence, salle sœur Emmanuelle, 1 rue E. Vinet à Barbezieux.


Après des mots d’accueil, d’excuses et de remerciements, l’assemblée lit une des lectures du jour, celle du livre du prophète Isaïe (48, 17-19). Que la fraternité, guidée par le Seigneur marche sur des chemins de paix et d’amour.
Après avoir chanté «Il est grand le bonheur de donner», le groupe aborde l’ordre du jour.

1) Des nouvelles de Kokologho et de Bingo
Depuis deux ou trois jours le container circule sur les routes du Burkina en direction de Koudougou. Mais ce container est resté plus d’une semaine au port de Lomé. D’ici quelques jours, le remplaçant de l’abbé Guissou, à l’OCADES, avertira les fraternités de son arrivée.
Les 9 et 10 décembre a eu lieu le pélerinage à Koudougou. Le centre de formation des catéchistes à Imasgho, a fêté ses 75 ans d’ouverture !
Le 7 janvier aura lieu la fête des fraternités.
A Kokologho, comme à Bingo, les prêtres Jean-Marie et Raphaël disent qu’il y a beaucoup de travail avec les confessions préparant aux célébrations de la Nativité.
De plus, les communautés rendent grâce pour les récoltes de la saison. Ce sont les fêtes des récoltes. Chaque communauté de village choisit un jour pour célébrer les bienfaits de Dieu. Cette année, les récoltes ne sont pas bonnes, mais l’action de grâce demeure.

2) L’assemblée générale de l’association diocésaine des fraternités a eu lieu samedi 18 novembre dernier.
Dominique Terrade, président, Francette Gaillard et Ghislaine Audy, secrétaires, ont présenté leur démission.
L’objet stipulé à l’article 2 du statut n’a été que partiellement atteint. Le solde était de 312,55 €.
L’association diocésaine des fraternités a été dissoute à l’unanimité (moins une voix).
Philippe Hays, trésorier, liquidateur versera l’argent du compte à l’association des fraternités de Koudougou.
Une nouvelle forme de fonctionnement est à l’étude.
Pour en discuter, une réunion est prévue le samedi 10 février 2024 à 10h à la maison diocésaine (salle retenue).

3) A propos du film «Or de vie»
Le réalisateur Boubacar Sangaré, 38 ans, invité par la fraternité fut, en fait, heureux d’ assister à la première diffusion en salle, en France, hors festivals. A l’issue de la projection, il a répondu bien précisément aux nombreuses questions.
43 personnes dans la salle ; 3 personnes excusées ; 200 € de dons à la fraternité. Merci aux généreux donateurs !
3000 sites d’orpaillage répartis sur tout le territoire burkinabè. Aubaine économique, mais :

  •  des conséquences sociales mal maîtrisées :

* promiscuité---jeunes de 15-16 ans---aucune mesure ni équipement de sécurité--- outils de fortune
* consommation de tabac, de drogue, de médicaments anti-douleurs
* la précarité des conditions de travail génère une crise sanitaire majeure : pathologies pulmonaires et neurologiques
* les femmes sont cantonnées à un travail de surface ( tri, concassage des roches remontées des galeries…..)
* à noter que les enfants sont hors du système scolaire
* s’il est difficile d’avoir des chiffres, les décès liés aux éboulements, aux chutes, aux noyades par inondation des galeries, sont nombreux.
* les orpailleurs peuvent être lésés par les commerçants aux outils de pesage plus ou moins précis.
* habitats construits de bois ou de paille plus ou moins anarchiquement à proximité du gisement

  •  un environnement durablement dégradé :

* les gisements d’or de faible teneur nécessitent le déplacement d’énormes quantités de déblais, difficiles à gérer.
* le processus de déforestation (bois utilisés pour étayer les galeries) accélère le phénomène de désertification.
* pollution de l’air, du sol : l’or ne se trouve pas en pépite, mais aggloméré aux roches qu’il faut concasser, broyer avec moulin. La «farine» de roche est alors traitée avec cyanure ou mercure. Les fumées et les poussières intoxiquent les hommes et le bétail.
* pollution de l ‘eau car aucune précaution prise pour le rejet des résidus toxiques des produits. Concurrence directe avec mines industrielles.

Il est fait allusion aux «Blancs » que sont les australiens ou les canadiens… L’équipe du jeune Bolo a peur d’être déguerpie par la «machine du blanc» qui prospecte.
Techniques périlleuses de tournage, pas de «voix off», gros plans évocateurs.
Elisabeth Deseuvre, gérante du cinéma, souligne ainsi la qualité des images.
En résumé, un documentaire aux images saisissantes qui ont permis de découvrir un Burkina Faso méconnu jusqu’alors d’une majorité de l’assemblée.

4) A Janine Garneau, trésorière de la paroisse, l’enveloppe de 200 € a été remise.
La fraternité a décidé de procéder, au début du mois de février 2024, à deux virements : l’un de 300 € pour Kokologho, l’autre de 300 € pour Bingo.

5) Questions diverses :
* une carte de bons vœux est rédigée puis signée, à l’adresse de nos frères burkinabè.
* réunion samedi 10 février 2024, à 10h à la maison diocésaine (réunion importante à propos du fonctionnement des fraternités). Présence et participation vivement souhaitées.
* Pour le repas solidaire de la fraternité, la salle est bien retenue pour samedi 21 septembre à midi, salle des fêtes de St Hilaire de Barbezieux. Un chèque de caution de 350 € a été remis à la mairie, avec l’attestation d’assurance.
* Prochaine réunion : lundi 29 janvier 2024 à 11h
pique-nique partagé avec galette en présence de père Vincent Ouédraogo, salle Saint Mathias, 1 rue E. Vinet à Barbezieux.

Pour finir, l’assemblée dit un Notre Père.

Meilleurs vœux à tous !

Ghislaine,
ce 15 décembre 2023

Date de dernière mise à jour : 24/12/2023

Ajouter un commentaire

Anti-spam
 
×